Spot World Heritage
Depuis la fin de la mission SPOT en 2015, les images d’archives qui étaient jusqu’à lors accessibles via Airbus DS le sont désormais via le site SWH dédié.
Le CNES a travaillé depuis 2013 sur cette transition en procédant de manière progressive au traitement en masse de toute l’imagerie SPOT 1-5 afin de constituer à terme une base d’images complète.
Les travaux ne sont pas terminés mais la base compte déjà plus de 17 millions de scènes en niveau L1A (correction radiométrique, pas d’orthorectification).
Araucania - Chili, Spot 5 2,5 m
Depuis juin 2021, un catalogue en ligne développé par le CNES permet à tout utilisateur de télécharger gratuitement les images proposées.
Pour ce faire il suffit de créer un compte et de respecter la licence ETALAB 2.0. La mention du projet SWH – CNES doit accompagner les images récupérées.
Toujours dans l’objectif d’une facilitation d’accès et d’utilisation de la donnée, des évolutions sont programmées : possibilité d’uploader un fichier délimitant sa zone d’intérêt géographique. Cette évolution devrait être mise en ligne d’ici la fin de l’année. Est prévu également un service (gratuit) permettant de retraiter les images au niveau L1C (produit ortho-rectifié exprimé en réflectance au sommet de l’atmosphère).
Aujourd’hui un site connexe est déjà disponible afin d’orthorectifier les images L1A.
Les images sont rééchantillonnées dans une projection cartographique (pour l’instant UTM) à altitude constante en utilisant le modèle géométrique simplifié disponible dans le produit L1A, sans recalage ni utilisation de MNT. Les images restent en compte numérique codées sur 8 bits.
Intérêts :
- le produit est dans une géométrie directement utilisable,
- les pixels sont de taille constante (prise en compte de l’effet panoramique),
- le traitement est très rapide (2 à 4 secondes suivant la résolution du produit).
Inconvénient : le produit conserve la performance initiale de localisation du niveau 1A (environ 500 m RMS pour SPOT1-2-3 ; 200 m pour SPOT4 ; 50 m pour SPOT5). Mais cette erreur de localisation se présente au premier ordre comme un décalage constant de toute l’image donc peut être pris en compte par une simple translation.
